Le Moyen-Âge
Autour de l’an 850, le pape Nicolas Ier formalise la notion de fiançailles, en indiquant qu’une bague d’engagement symbolise l’intention de se marier. Offerte uniquement par l’homme à sa future femme, elle représentait un sacrifice financier, et était le plus souvent en or.
Au Moyen-Âge, on trouve des bagues de fiançailles ornées de saphirs et de rubis, mais ce n’est pas encore une pratique répandue. La mode de la bague de fiançailles sertie de pierres est venue, comme bien des modes, d’un puissant. C’est l’archiduc Maximilien d’Autriche qui en est à l’origine, grâce à la bague sertie de diamants qu’il a offerte à Marie de Bourgogne. Très éloigné du solitaire si prisé aujourd’hui, la bague était ornée de diamants représentant la lettre “M”.
Selon le GIA (Gemmological Institute of America), les techniques de taille des pierres de l’époque les faisaient paraître ternes, presque noires. C’est seulement la haute résistance du diamant au feu et à l’acier qui en faisait une pierre désirable, symbolisant la durabilité. Pour compenser le faible éclat des pierres, les joailliers réalisaient des sertis ornementaux, avec des motifs de rosaces et fleurs de lys par exemple.