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À ce jour, même si toutes les combinaisons de pierres sont possibles, c’est d’abord au diamant que l’on pense pour une bague de fiançailles. Pierre d’excellence, son négoce ainsi que son expertise diffèrent de ceux des autres gemmes. Il existe des diamants de toutes les couleurs (bleu, cognac, jaune, rose, rouge…), mais ceux-ci sont rares, et expertisés d’une autre manière que le diamant incolore.
Les premiers diamants naturels auraient été extraits il y a environ 3000 ans en Inde. Cette pierre est petit à petit devenue un véritable symbole, celui de l’éternité, du mariage et de l’union.
Le diamant a toujours été très lié aux religions (notamment le bouddhisme) et à la royauté, symbole de pouvoir plus ou moins divin. Il fut aussi considéré comme porte-bonheur, porté par des soldats en guise de protection sur le champ de bataille.
Avec l’arrivée du christianisme, le diamant se départit de son côté ésotérique. Il orne les couronnes des plus grands monarques puis s’étend à l’aristocratie. Le fait que les lapidaires maîtrisent de mieux en mieux l’art de la taille contribue à son succès de plus en plus grand, son éclat devenant son principal atout. Il est également pendant un temps considéré comme la panacée, car anti-poison, au Moyen-Âge/Renaissance. Il devient ironiquement un poison après la mort du Pape Clément VII, qui a voulu se soigner en ingérant un médicament à base de diamant.
Le commerce du diamant est au Moyen-Âge, un peu empêché par l’expansion de l’islam. Si à présent le diamant est considéré comme la pierre parfaite pour orner une bague de fiançailles, plutôt destiné aux femmes, il a longtemps été symbole de pouvoir, et donc porté par les hommes ! Ce n’est qu’au milieu du XVè siècle qu’un diamant monté sur une bague de fiançailles est offert pour la première fois à une femme, Marie de Bourgogne, par l’archiduc d’Autriche Maximilien 1er.
Au XVIIIè siècle, la découverte de gisements importants au Brésil rend le diamant un peu plus courant. Il s’embourgeoise. Le diamant est une pierre qui a toujours été appréciée et travaillée, symbole de richesse et valeur refuge (comme l’or). Il n’est cependant devenu la pierre de référence qu’à partir du milieu du XIXe siècle, suite à la découverte de très importants gisements sur le continent africain et à la création de la De Beers.
Principal leader sur le marché du diamant, avec une main mise sur le continent africain, la société De Beers tente de relancer son commerce suite aux deux Guerres Mondiales. Difficile de vendre des bagues de fiançailles dans des pays où la guerre a fait des ravages. C’est avec une campagne publicitaire que la compagnie arrive à romantiser le diamant, le faisant devenir symbole de l’amour éternel et de l’union. C’est notamment à eux que l’on doit le célébrissime slogan “Diamonds are forever”. De Beers a réussi également à rendre le diamant plus accessible, tout en gardant son côté rare et unique, produit d’exception. Il s’agit ici d’un coup de maître en ce qui concerne le marketing, encore aujourd’hui un exemple souvent repris pour montrer à quel point la publicité peut influencer notre façon de consommer.
Ajoutez à tout ceci une Marylin Monroe qui chante “Diamonds are a girl’s best friends”, et vous avez la recette de la starisation du diamant. De Beers garde pendant de nombreuses années le monopole du commerce du diamant. Aujourd’hui encore, le diamant est un objet de désir, un must-have.
Aujourd’hui, le Botswana, la Russie et le Canada sont les plus grands producteurs de diamants.
Est-ce qu’on nous aurait menti ? Marilyn nous aurait-elle chanté des sornettes, à son insu ?
Le diamant est dit “éternel” car c’est la pierre la plus résistante à la rayure. La seule matière qui puisse être utilisée pour tailler un diamant, c’est… la poudre de diamant. C’est d’ailleurs cette particularité qui lui donne son nom : le mot “diamant” vient du grec adamas, qui signifie “invincible, indestructible”.
Cela ne veut pas dire que le diamant ne peut pas se casser un jour ou l’autre ! Il peut tout à fait s’égriser, notamment s’il est en contact avec d’autres diamants. Conservez-le dans un écrin individuel, ou enveloppé de soie. Il faut en prendre soin, faire vérifier son serti lorsqu’il est monté, et le nettoyer délicatement.
Il est également très vulnérable à un ennemi très banal : le feu. Composé de carbone pur, il peut brûler comme le charbon, son cousin. Sa température de fusion est tout de même très haute : 3500°.
Le diamant naturel est aussi une valeur refuge, de la même manière que l’or.
Ce qui le rend éternel, et c’est peut-être l’idée la plus répandue, c’est qu’il est offert dans le cadre d’une relation que l’on souhaite officielle et durable. Le coup de comm de De Beers n’a fait que reprendre un mythe : en effet, cette notion d’amour éternel se trouve déjà dans la mythologie gréco-romaine. Saviez-vous que les flèches d’amour de Cupidon étaient surmontées de pointes de diamant ?
Le diamant étant généralement incolore, il a également un côté indémodable, et son éclat le rend élégant, l’inscrivant encore plus dans l’éternité. Quoi qu’il arrive, et quelle que soit la mode, le diamant naturel ou le diamant de synthèse reste un véritable symbole.
Mais pourquoi ? Chaque année c’est plus de 140 millions de diamants bruts qui sont extraits dans le Monde, soit un équivalent de 13 milliards de dollars. À noter que l’extraction de diamants naturels est extrêmement polluante et que son bilan social et environnemental est lourd dans plusieurs pays du Monde. En effet, il faut parfois extraire plusieurs tonnes de minerais avant d’arriver à trouver un diamant…
C’est pour cela que nous préférons opter pour des diamants de synthèse, qui sont de vrais diamants mais fabriqués en laboratoire. Il est ainsi plus facile d’encadrer le respect des droits humains et de réduire l’impact environnemental lié aux diamants.
Si vous le souhaitez, nous pouvons aussi travailler à partir de diamants Canada Mark, qui sont des diamants naturels respectant le code international du travail.
Vous souhaitez en savoir plus sur les pierres de couleur ? Chez Paulette, nous vous proposons aussi de créer votre bijou à partir d’un grenat, d’un saphir ou d’une tourmaline… De quoi donner vie à des bijoux hautement colorés !
