Selon un principe assez simple, une pierre est attribuée à chaque mois de l’année. Avec le temps, certains mois se sont vus attribuer plusieurs pierres.
Au commencement… était Aaron
Dès l’Antiquité, la répartition des pierres se fait en fonction du pectoral d’Aaron - frère de Moïse - décrit dans la Bible. Chaque pierre de ce plastron est attribuée à l’une des douze tribus d’Israël.
Voici d’où vient la première liste de pierres, qui servira ensuite de base pour les pierres de naissance que nous connaissons maintenant : une sardoine, une topaze, une émeraude, une escarboucle (nom donné au grenat), un saphir, un diamant, une opale, une agate, une améthyste, une chrysolithe, un onyx et un jaspe.
Du zodiaque au calendrier
Au fil des siècles suivants, un lien entre les douze pierres de ce pectoral et les douze signes du zodiaque est mentionné par plusieurs cultures et civilisations. C’est dans ces écrits que sont évoqués les potentiels pouvoirs des différentes pierres, pouvoirs liés au signe astrologique auquel ladite pierre était rattachée.
C’est lors de la création du calendrier grégorien, en 1752, que les pierres sont rattachées au mois, et non plus au signe du zodiaque. Une liste officielle s’instaure, bien qu’il y ait souvent quelques variations d’un endroit à l’autre. L’idée de porter un bijou avec sa pierre de naissance date donc du XVIIIe siècle, notamment avec l’arrivée de nombreux négociants de gemmes, notamment en Pologne. Ce principe de pierres de naissance a beaucoup profité au commerce de l’époque, les bijoutiers n’ayant pas hésité à s’emparer de l’idée.